En tête à tête avec sa connerie.
La vie, c’est beau, c’est beau.

Quand j’ouvre les yeux, c’est comme si j’avais des aiguilles à l’intérieur. Je suis comme aveuglée par la vie. Une journée où il va falloir se battre, s’éveiller, essayer de – à défaut de comprendre – comprendre, interpréter la logique interne des autres, du monde entier. Une journée de plus où il faudra sourire et attendre que le temps s’écoule un peu plus rapidement.
Je crois, oui je crois, que tout cela est très dur, très.

Le rendez-vous était fixé à aujourd’hui.
A partir de midi, j’ai conté les minutes.
A midi trente, j’attendais au bureau indiqué.
A treize heures, j’étais toujours là, seule.
A treize heures trente, une dame pas contente est arrivée.
Je lui ai fait mon plus beau plus grand sourire
pour essayer de l’aider à retrouver le sien.
Peine perdue, cela ne marchait pas.
Et, je voyais bien que je l’importunais.
Mon sourire en était défait.
J’ai posé tout ce que j’avais à dire sur son bureau.
En attendant la réponse, mon coeur faisait boum très fort.
Je comptais à nouveau les secondes.
A la première, elle faisait une grimace.
A la seconde, elle se transfigurait.
A la troisième, j’avais peur.
Ses paroles s’enfonçaient dans mon coeur.
Mon silence faisait écran.
A la dixième, j’étais dehors, avec
mon sourire défait.

Une bonne semaine.

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