Note du week-end

Le week-end est là.
Les heures de conduite s’accumulent à nouveau. Le vent se cogne contre ma maison. Il pleut très fort. La peur de l’échec m’obsède. Et, la vie de Jean-Jacques ne me passionne guère. Jean-Jacques, elle avait dit que c’était le seul écrivain qu’on pouvait nommer par son prénom. C’était il y a cinq ans et je m’en souviens encore. Depuis, je l’appelle Jean-Jacques comme si j’évoquais un vieil ami. J’ai la mémoire sélective. Peut-être un peu trop. C’est comme la peur ou la sensibilité, cela fait parti de moi alors. Je peux me souvenir de certaines phrases quelconques durant des années et ne pas arriver à me souvenir d’une date ou d’un calcul qu’on me répétera ou que je me répéterai durant des heures. Je me souviens facilement d’un cours sans le relire durant des mois, mais j’ai beaucoup de mal à apprendre par cœur une liste de vocabulaire simple. Cela en est ainsi. L’essentiel est d’avoir conscience de ses qualités et de ses limites, je crois. Et si parfois cela m’angoisse de ne pas parvenir à faire des choses simples comme tout le monde, ou presque. Je me rassure en me disant que je sais faire autre chose.
Je suis unique. Pas mieux, pas moins bien. Unique.

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