Note du dimanche,

J’ai passé le week-end avec une aile en moins. Amoureux s’est envolé pour deux grands jours chez sa famille. Et, s’endormir à nouveau seule comme les six derniers mois, c’est étrange. Troublant. Je me retrouve en tête à tête avec le passé de solitude. On se fait vite à la vie à deux, à la douceur du couple. C’est tellement apaisant de pouvoir s’endormir auprès de la personne qu’on aime, tellement doux de pouvoir se serrer contre elle quand les cauchemars réveillent, effraient. C’est si intense de rire. De partager. De se confondre du réveil au couchant ensemble. Alors quand il n’est pas là, même si je me dis que je vais pouvoir profiter un peu plus du temps pour moi seule, même si je me dis que je vais passer un week-end à me chouchouter ; quand la nuit commence à tomber et qu’il n’y a aucun bras pour m’emmitoufler, je me sens seule. Et au milieu de la nuit, quand je le cherche du bout des doigts et qu’il n’y a que les plis du drap pour m’accueillir, je me dis que je ne veux plus jamais jamais dormir avec une aile en moins.

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