Le coeur en solitude

Ce n’est pas encore huit heures et j’ai pourtant l’impression que cela fait une éternité. Il est parti. Je reste ici. Assise sur le canapé, je reste prostrée. J’ai l’impression d’être une enfant de quatre ans lorsque la tristesse m’emporte. Je voudrais parvenir à quitter ce jeu douloureux sans dégât parce qu’en l’occurrence ; cela ne va plus. Je ne suis pas faite pour ça, tellement que cela me rend presque folle. J’ai l’impression qu’une vie s’est passée entre six heures et ce pas encore huit heures. La douleur s’est cognée à mes veines. Je me sens trahie parce qu’on s’était promis que tout cela serait fini. J’ai hurlé, pleuré, tremblé sans vraiment en comprendre les raisons. Je sais juste enfin je crois que c’est moins pour l’acte lui-même que pour l’idée de l’acte.  Il faut que tout cela cesse.
Les mensonges, les indécisions, la distance, le non-dits, les cries, les larmes, la solitude, que tout cela cesse.  

Vous aimerez aussi
C'est promis

Vos commentaires
sont des petites douceurs
Mille mercis à vous

  1. Je me retrouve tellement dans cet article. Mon chéri étant cuisinier, il est très peu disponible et habite à quelques centaines de km :(

    Répondre

Déposez un commentaire
et souriez, vous êtes fantastique

  • (ne sera pas publié)