Le dernier cours du reste de ta vie,


Et rêver d’avoir à nouveau trois ans

 

Voilà, je suis arrivée à la dernière destination. Au terminus. Il a fallu se forcer un peu pour descendre. J’avais les jambes remplies de coton. Pendant des années, j’ai cru que je n’y arriverais jamais. J’ai parfois même trouvé que le voyage était un brin trop long. Et pourtant. C’est une sensation étrange de se dire que je n’aurais plus jamais de cours. Que je ne serais plus jamais assise dans une même salle durant des heures et que je n’angoisserais plus sur les choses à apprendre, à comprendre, à retenir, à.

Je ne connais pas la vie en dehors du quotidien étudiant. Je ne connais pas ces week-end où l’on coupe vraiment de la semaine. Lorsqu’on est à l’université, il n’y a aucune frontière entre la vie privée et la vie universitaire. Les deux se mélangent dans un joyeux cocktail. Bien sûr, il y a tous les projets pro. à coté mais cela reste une parenthèse. Minuscule.

J’aime étudier, découvrir, sentir que je comprends de mieux en mieux et que j’avance. Pas à pas. Cette sensation délicieuse de sentir sa réflexion s’affiner au fil de mois. C’est si doux de se rendre compte que l’on progresse, que l’on va plus loin mine de rien et que l’on se surpasse.

 

 

J’ai peur de franchir cette porte, cette porte-là qui nous propulse vers le monde des grands et nous pousse tout à coup à voler de nos propres ailes. Mes bensimons, mes élastiques avec des nounours, mes bleus sur les genoux et moi, on a un peu peur de se perdre dans le monde des grands.

Je voudrais tant que cette impression de pouvoir encore tout devenir tout faire tout croire ne s’éteigne pas, continue de me coller encore la peau. Il y a aussi cette peur immense de s’éteindre à petit feu qui s’esquisse, cette peur de ne pas trouver le travail qui me permettra de m’épanouir et qui me donnera des ailes. De ne plus avoir ce sourire au coin des lèvres à chaque fois que je parlerais de mon quotidien. De se sentir encore bien trop minuscule et illégitime dans un travail de grand. De. Petite môme.

Alors, je ferme les yeux très fort et j’y crois, j’y crois. Ce travail qui débordera de créativité, de mots, de web et de mille jolies choses, il existe. Ce travail qui m’accaparera et me fera me sentir bien et utile, je le trouverai. A répéter dix fois. Comme un mantra.

La vérité est que j’ai 22 ans (et beaucoup trop de mois) et que j’ai toujours aussi peur de grandir. De découvrir ce qu’il y a après et de ne pas trouver ma place. Alors comme si de rien était, je pense à faire un doctorat. Pas tout de suite, non. Le doctorat, c’est juste une bouée pour ne pas grandir trop vite. Brindille.

 


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C'est promis

Vos commentaires
sont des petites douceurs
Mille mercis à vous

  1. Oh là là, si tu savais comme ce billet me parle.. Je suis diplômée dans 2 mois, si tout va bien, et? et ben j’en suis morte de trouille!

    Mais je te souhaite de trouver la petite pépite de job qui te permettra de t’épanouir pleinement!
    (Et puis, je crois qu’on est pas obligés de grandir. Pas tout de suite.)

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    • May

      (bon, si on est pas obligées de grandir, tout va bien alors)

      Je crois que c’est le coté responsabilité (au travail) qui me fait en très grande partie peur et qui fait que je deviendrai (dans ma tête) un peu plus grande.

      On verra. On a encore un peu de temps devant nous.

      Répondre
  2. Je rejoins Camille, je suis diplomée dans 2 mois également….
    Excitation, peur, stress, joie… tout s’entremêle dans ma tête !
    On va y arriver, à franchir ce doux cap ;)

    Répondre
    • May

      En vrai, j’ai ma soutenance du mémoire en juillet, et la fin de mon contrat pro fin septembre. Alors, si les cours sont déjà finis, je reste encore étudiante pour quelques mois.

      Disons que cela nous laisse encore un peu de temps pour apprivoiser l’idée !

      Répondre
  3. Si je peux te rassurer, cette nouvelle vie est dôtée de pleiiiin de points positifs, comme travailler dans un secteur qui te passionne car tu as étudié pour, gagner ta croûte et être fière de toi, avoir ton petit chez-toi et te sentir indépendante, faire tout ce que tu veux et comme bon te semble, cuisiner, manger à l’heure que tu veux, mais aussi profiter à 100% de ton week-end pour décompresser.

    C’est prendre sa vie en main.

    Au début, on a un peu peur mais peu de temps après tu te sens libre et prête à assumer ces nouvelles responsabilités. Tu seras fière de toi :-) Et je suis certaine que tu accompliras tout cela très très bien!! Courage à toi pour cette dernière ligne droite!

    Répondre
    • May

      Alors bon, j’ai déjà mon chez moi et je gagne déjà des sous-sous (je suis en contrat pro, et je fais des petits boulots à coté). Je suis déjà ce qu’on peut dire indépendante et je vis avec mon chéri depuis quelques années.

      Du coup, le seul changement sera pour moi de passer de l’université à l’entreprise avec des réponsabilité de grand. C’est cela qui me fait le plus peur. J’imagine que cela se fera en douceur et peu à peu (enfin j’espère plutôt). Il n’y aura plus de parachute quoi.

      Merci pour ton commentaire Laeti ! C’est rassurant, vraiment. J’espère que cela va aussi bien se passer que tu peux l’écrire ! :)

      Passe une belle soirée !

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  4. Moi, je suis plutôt dans l’après.
    Mon diplôme, je l’ai depuis 1 an et demi.
    A 18 ans, j’imaginais fêter mes 25 ans autrement. Je m’imaginais heureuse, épanouie. Finalement, professionnellement parlant ce n’est pas la cas. J’ai eu peur comme toi, ne voulant pas quitter le monde étudiantin. Et maintenant, je n’espère plus que ça, l’attente rythme mes jours et la confiance en soi diminue. Je te souhaite un chemin plus facile que le mien !

    Répondre
    • May

      Oh, c’est tristouné ça ! Tu es dans quel domaine ? J’espère que tu parviendras à trouver un emploi dans lequel tu pourras t’épanouir.

      J’imagine que les « galères » nous permettent de nous surpasser et d’aller au delà de nous même.

      Je croise fort les doigts pour toi.

      Répondre
      • Merci, c’est adorable.
        J’ai un M2 en santé publique et je suis dans la joyeuse galère des concours fonction publique. J’imagine que lorsque j’aurais un travail et du recul, je repenserai à cette période avec le sourire et peut être même un peu de nostalgie. :)

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  5. Souvent il m’arrive de penser aux études et finalement je continue d’apprendre tout les jours malgré que je ne sois pas assise dans la classe avec le tableau. Je me rends compte que nous sommes assoiffés de connaissances. Tout les jours le lis, je fais des efforts pour améliorer mes connaissances en design, en graphisme, car le monde derrière moi avance toujours et encore plus vite que je le crois. Tes photos sont belles j’ai une préférence pour tes magnifiques tulipes colorées ♡ Bon courage

    Répondre
    • May

      J’espère que je ferai comme toi. Pour le moment, je liste tout ce que je pourrais faire l’an prochain, dans quoi je pourrais enfin m’engager (cette année, je n’ai le temps pour rien). Je trouve ça génial de se dire que l’on pourra à nouveau faire plein de choses à coté.

      Mais, j’ai un peu peur de me laisser engloutir par le quotidien et de ne plus rien faire. On verra. J’espère fort que cela ne sera pas le cas !

      Bises Nadia !

      Répondre
      • Un jour à la fois, il ne faut pas te mettre autant de pression sur toi, courage et surtout garde ton beau sourire :)

        Répondre
  6. catherine

    eh bien, je te souhaite un merveilleux chemin de vie.
    bien sûr, il sera parfois semé d’embuches, mais il y aura aussi des joies, de grands bonheurs, forcément. prendre sa vie en main, continuer à grandir (mes enfants sont dans ton âge environ, ce qui te laisse évaluer mon age à moi : eh bien, je considère que je « grandis » encore), avancer, construire. la vie est passionnante !

    Répondre
    • May

      Merci Catherine, ton commentaire est adorable et me donnerait presque envie de grandir ! ;)

      Répondre
  7. Je suis passée par là en 2010 (que ça fait loin déjà…) et ça fait peur mais j’ai trouvé un job dans lequel j’arrive à m’épanouir même si ce n’est pas facile tous les jours. Je fais exactement le métier que je voulais faire (journaliste web) mais pas dans le bon contenu (je travaille pour un site people)..

    Mais je fais le métier qui me plait :)

    Et tu sais quoi ?
    Je porte toujours des Bensimon. Et même si j’ai 25 ans, j’ai tout le temps des bleus sur les jambes car je me cogne partout.

    Si le doctorat te tente, fonce ! Pour le monde du travail, courage, il fait peur mais si tu tombes au bon endroit, ça se fera tout seul !

    Répondre
    • May

      J’espère avoir la même « chance » (je ne sais pas si c’est vraiment de la chance en fait, ou tout simplement du mérite) que toi.

      Et, je compte pas retirer mes bensimons trop vite non plus de toute façon. Alors, ça va, ça va. :)

      Et pour le doctorat, on verra dans quelques années . J’ai envie de voir ce que cela fait d’être une grande d’abord (même si je déborde de peur).

      Belle journée !

      Répondre
  8. Oh comme je te comprends… J’ai bientôt 25 ans, je suis en deuxième année de Master, en recherche et l’année prochaine sera la dernière si je parviens à être prise dans le Master pro qui me fait envie. Si j’échoue, je devrai me lancer dans la vie active et ça me fait tout aussi peur que toi…

    Peur effectivement de ne pas trouver un travail épanouissant dans une boîte chouette avec des collègues sympathiques (on aimerait bien tout avoir mais bon). Ce travail qui finalement n’en soit pas tout à fait un tant on l’apprécie. J’angoisse un peu, je me dis que je n’ai pas assez fait de stages, que l’on ne me donnera pas ma chance parce que j’ai peu d’expériences.

    Je pense que c’est normal d’avoir peur de grandir (surtout à 22 ans !) et de se confronter à de nouvelles choses. C’est toujours plus ou moins la même chanson, on a peur et puis finalement, on se rend compte que ce n’était pas si terrible que ça ;)

    Je te souhaite plein de belles choses ! Épanouis-toi :)

    Des bisettes,
    Laëtitia.

    Répondre
    • May

      Oh, cela fait du bien de se sentir entourée dans notre angoisse (je ne suis pas sûre que cela soit très sain en revanche).

      J’espère que dans un ou deux ans j’écrirais un article en disant « bouh, fastoch’ en fait » et que tu commenteras pour me le confirmer aussi.

      On va y arriver. Il n’y a pas de raisons après tout. On a pas fait des études pour rien. Non, non, non ! :)

      Bises

      Répondre
  9. Eh bien on dirait qu’on est quelques unes à être diplômée dans deux mois ! Et moi aussi, cela m’angoisse terriblement alors que j’ai attendu ce moment toute ma vie … pas compliquées, les filles !

    Répondre
    • May

      Oui, je ne l’ai pas précisé mais cela sera aussi en juillet que j’aurais officiellement mon diplôme (enfin si je parviens à soutenir mon mémoire qui me semble un peu infinie en ce moment).

      C’est normal que cela nous fasse peur, c’est une grande étape dans la vie je pense. Si l’on ne ressentait rien, cela serait un peu étrange finalement.

      Belle journée !

      Répondre
  10. Je comprends tout à fait ce que tu dis.,Moi aussi j’ai cherché, hésité, eu peur de ne pas trouver ce qui me conviendrai, de ne pas être à la hauteur, aussi. Mais en ce qui me concerne, côté profesionnel, je suis comblée, je fais le métier dont j’ai rêvé, même si tout n’est pas rose et qu’on est aps toujours d’accord avec ce que veux le chef (ça c’est le plus dur faire des concessions alors que notre perfectionnisme râle). Et puis, je pense qu’on est jamais 100% « un grand » dans son boulot, on a toujours à apprendre. Voilà un peu plus de 6 ans (ouch) que j’ai fini mes études, mais je ne me sens pas pour autant installée. Pour moi chaque jour est un jour nouveau, où il faut faire ses preuves et avancer. Je te rassure, j’apprends tous les jours, d’une autre manière que quand on est à l’école. Je vois mes progrès et cela fait toujours autant plaisir, mais ça montre ausis à quel point la route est longue. Je continue aussi à imaginer tout un tas de possibles car il m’est impossible de penser faire le même job 40 ans durant. Voilou, c’est un peu brouillon, mais tout ça pour te dire que oui c’est un grand saut, mais que c’est génial et qu’il n’y a aps de raison que tu n’y arrive pas, surtout douée et bosseuse comme tu l’es. :)

    Répondre
    • May

      C’est peut-être brouillon, mais cela fait du bien de lire ce genre de chose. On est tellement entouré de témoignages négatifs sur le travail, ses conditions, le chômage, tout ça … qu’au final, cela fait un peu peur de se plonger dans ce monde-là (et les études s’est bien rassurant bien douillet).

      Alors, merci Marie, merci.

      Répondre
  11. Je suis en première année et j’avoue que je trouve que tout cela va bien trop vite ! On ne profite jamais assez de nos moments d’étudiants, c’est bien dommage ! En tout cas je te souhaite beaucoup de bonheur et j’espère que tu t’épanouiras dans ce que tu feras !
    Je t’embrasse,
    Delphine

    Répondre
    • May

      Alors, profite, profite, profite ! Tu verras, cela passe vraiment à une vitesse folle les années étudiantes.

      Tu es en première année de quoi si cela n’est pas indiscret ? :)

      Je t’embrasse,
      May

      Répondre
      • J’en ai bien profité cette année, enfin surtout de l’ambiance fac, puisque je suis en droit, que ça ne me plaît pas et que je me réoriente en septembre :) Donc comme ça j’aurais le plaisir de goûter doublement aux joies de la première année !
        Bises,
        Delphine

        Répondre
  12. Chacun dans son commentaire a apporté de bonnes réponses.
    J’ai fait des études courtes (BTS), le monde du travail m’a fait extrêmement peur, moi timide n’ayant absolument pas confiance en moi…et finalement le travail m’a fait dire « tu es capable de faire des choses toi -même »…c’est pas facile tous les jours mais c’est agréable et tu vas enfin savourer tes week ends qui ne rimeront plus avec devoirs….

    Et si besoin est, on sera là près de toi à te soutenir dans cette étape :)

    Répondre
    • May

      Oui, vous avez toutes des réponses différentes mais dans l’ensemble extrêmement positives et mon dieu, qu’est-ce que c’est rassurant. (merci)

      C’est super que cela t’ai donné confiance en toi. Se sentir utile dans un travail est essentiel je crois.

      Et oui, oui, c’est la chose qui me tarde le plus : avoir des VRAIS week-end (enfin me connaissant, je vais bien me trouver un truc qui accapaerra mes week-ends, je suis un peu incapable de rien faire).

      Bisette

      Répondre
  13. Un billet très touchant qui ne me donne pas envie de rajouter grand chose car tout est dit, certaines questions laissées en suspens auquel la vie seule peut répondre (mais je te crois armée pour y faire face et devine ton talent en tout cas à travers ton blog). Tout cela pour dire que j’avais simplement envie de te dire l’émotion que ces lignes m’ont procurées. J’aurais aimé prendre le temps de me poser ces interrogations dans ma tête lorsque j’ai foncé tête baissée vers la vie active, j’aurais sûrement pris la même direction mais peut-être en prenant davantage conscience d’une page qui se tournait. Je pense qu’il est sage de savoir identifier les étapes pour mieux les passer et j’ai un peu louper le coche sur ce coup-là (sachant que j’avais en plus déjà de l’avance en âge pour commencer ^^). Bref, je devais pas raconter ma vie et finalement je le fais. Merci en tout cas pour ces lignes :)

    Répondre
    • May

      Oh moi j’aime bien les commentaires qui racontent des bouts de vie (ça, c’est mon coté curieuse qui ressort). J’imagine qu’on se pose tous (trop) de questions : ces moments-là différent juste.

      Et puis, merci, merci. Le problème (de ma vie) est que je suis archi-nulle-pétrifiée (et pire que ça) en entretien et que mon cerveau s’éteint (il a toujours pas compris que c’est à ce moment là qu’il devrait justement carburer). Je sais d’avance que dès qu’on est deux en entretien que je n’aurais pas le poste (et forcement vu que je me le répète sans n’arrange pas les choses).

      Alors, on verra bien. J’y crois, je croise les doigts et je ferai pour le mieux ! J’ai encore quelques mois pour retourner la chose dans tous les sens.

      Passe une belle après-midi !

      Répondre
  14. kat

    Quelles belles photos! :)
    et ce texte, je crois qu’on est beaucoup à s’y retrouver.Parce qu’arrive le moment ou les études s’achèvent et vient le temps de faire ce grand pas dans les responsabilités, dans le monde des grands.J’avoue que j’ai peur aussi.Même si pour ma part je vais rester à l’école, passer de l’autre côté du bureau avec des responsabilités ça me fait peur.
    Et puis il y a les doutes parfois…Est ce que c’est un métier où je m’épanouirai?Que j’aimerai toujours?Est ce que j’aurai le courage de réaliser certains rêves?
    Parfois on aimerait ne pas grandir…
    J’ai encore du mal à croire que si tout va bien à la rentrée je serai prof et qu’en avril je me marierai.Je me sens tellement petite parfois :$

    Répondre
    • May

      <3
      Tu as de chance de faire ce métier. Je crois qu'à mes yeux, c'est le plus beau (et j'ai juste pas eu le courage de passer le concours, le Capes et l'Agreg m'ont toujours paru insurmontables). Transmettre son savoir, c'est sacré.

      Il n'y a pas de raisons que tu t'épanouisses pas. Et si tel était le cas, je suis sûre que tu parviendrais à rebondir et trouver un autre métier dans lequel tu étincelleras à nouveau.

      Belle journée demoiselle !

      Répondre
  15. Le monde du travail a aussi de très bons côtés et c’est une fille qui a fait Bac+8 qui te le dit =)

    Bonne chance pour la suite !

    Répondre
    • May

      Bon airs, si c’est une-fille-bac-+8 qui le dit, je ne peux que en prendre note, et le croire ! ;)

      Répondre
    • May

      Oui, oui, oui.
      Enfin bon, c’est contrat pro jusqu’en septembre pour le moment. On verra le premier octobre. Je risque de moins faire la fière !

      Répondre
  16. J’ai eu mon diplôme en juin dernier, je suis en CDI depuis fin septembre et j’ai qu’une envie : reprendre des cours. Parce que je crois que je suis trop jeune pour me dire que ma vie et mon métier seront ce qu’ils sont aujourd’hui.

    Répondre
    • May

      Oh, reprend-les alors, non ?
      (enfin je dis ça, comme ça, mais je me doute que cela n’est pas si simple).

      Tu peux toujours prendre des cours à distance, c’est ce que je faisais l’année dernière pour continuer les lettres encore un peu. C’est un bon compris pour continuer à s’ouvrir des portes tout en travaillant je crois.

      Belle journée !

      Répondre
  17. Quelques années de plus que toi, la fac quittée depuis 4 ans. Boulot depuis 4 ans. Et je ne me sens toujours pas « grande », « adulte »!
    Et pourtant, j’ai des projets de grande, tout ça, mais j’ai une grande part de moi qui reste « ado-attardée ».
    Et finalement, je t’assure, on le vit très bien! :)

    Répondre
    • May

      Bon alors, ça va. :)

      J’imagine que tant qu’on le désire très fort, on reste toujours un peu des enfants.

      Répondre
    • May

      Chouette, chouette !
      J’aurais pas à inventer une potion magique pour ne pas grandir alors ! :)

      Répondre
  18. Julia

    Apparemment, je ne suis pas la seule à qui ce billet parle!
    A 21 ans, je suis en master 1 d’enseignement et je l’avoue, même si je râle beaucoup concernant la formation que l’on nous dispense, concernant tout le boulot que l’on nous demande…, eh bien je me dis que si tout se passe bien, dans 1 an et demi (mas o menos), je serai maîtresse. Ouais, maîtresse. Pfou, moi qui me verrai toujours comme une étudiante! C’est vrai, presque 18 ans que l’on va à l’école et hop, d’un coup (enfin d’un coup, on se comprend ;)), obligée de porter un autre cartable que celui d’une fille qui écoutera et prendra des notes. Cette fois-ci, ce sera à moi d’intéresser (exercice périlleux), de rendre mes élèves passionnés.
    Et ça, ça me fait peur. Enormément peur. Pourtant, j’ai immensément hâte de commencer, de faire MA classe, d’avoir MES élèves, de faire MES cours, etc. Mais me dire que je n’aurai pas cet « échappatoire » que peut parfois être l’université (l’IUFM dans mon cas), je sais pertinemment que ça me manquera…
    Ca faisait un bout de temps que je n’étais pas venue par ici, et c’est vraiment toujours avec un immense plaisir que je lis tes articles, May!
    Bon courage à toi pour la suite et je suis sûre qu’avec le talent que tu as, tu réussiras ;)
    Je t’embrasse

    Répondre
    • May

      Je vois qu’on ressent exactement la même chose. Et j’espère que oui, cela ira (je ne pense même pas au mot « réussir », je voudrais juste trouver une petite place et m’y sentir bien).

      Et puis bon, merci. Parce que lire ton ressenti, cela m’a fait du bien. Cela aide à relativiser. Je crois qu’on est beaucoup à passer par ses moments de doute (et que finalement, cela est peut-être normal).

      Je t’embrasse

      Répondre
  19. Comme je te comprends ! Je suis passée par les mêmes questionnements que toi il y a environ un an. A la différence près que j’avais derrière moi des études très générales et la peur de ne trouver absolument aucun boulot.
    Un an après, j’e suis au beau milieu de mon CDD d’un an, je me rends compte que je n’ai pas beaucoup grandi (ouf), bien aidé par une collègue de bureau dans la même situation que moi et qui aimait tout autant les noeuds noeuds et les boucles d’oreilles en fimo ^_^.

    En revanche le temps passe hyper vite quand on travaille, et c’est un peu flippant…

    Mais si tu continues de rester toi-même, tu trouveras toujours un espace de liberté où continuer à apprendre, à te perfectionner, à découvrir des choses…

    Répondre
    • May

      C’est rassurant ça. J’espère que cela se passera aussi bien pour moi.

      Et oui, j’espère que « rester soi-même » suffira. J’ai vu des gens changer, grandir d’un coup en décrochant un boulot à responsabilité (et en donnant un coup de pied à leur coté enfantin au passage).

      C’est de ça dont j’ai le plus peur je crois. J’imagine que quand on commence à avoir des grosses responsabilités (je crois que je me sentirais déjà écrabouillée par elles avant, mais bon), on doit s’oublier un petit peu. Du coup, cela doit être notre âme d’enfant qui prend la poudre d’escampette le plus rapidement.

      On verra. J’espère que cela se passera aussi bien (oui, j’aime bien me répéter).

      Bises

      Répondre
  20. Emilie

    Je suis sous la couette, à lire ton texte et j’ai comme l’impression (après avoir lu également les commentaires) que nous ressentons tous la même chose… une petite peur dans le creux du ventre de ne pas obtenir ce pour quoi on a tant travaillé, que la vie que nous imaginions enfant/ado ne soit pas celle auquel on accède adulte…
    Je suis à la fin de mon M1, avec un an de décalage (admission parallèle) donc beaucoup de mes amis sont dans la même situation que toi, ils m’en parle, et je leur répond que je suis sûre et certaine que tout va bien se passer. Je ne suis pas naïve, je sais aussi que ce n’est pas évident seulement pour que ça se passe bien je pense que tout dépend de nous. Bien sur que tu va trouver un travail, qui ne voudrait pas d’une (jeune) diplômée toute motivée et toute active comme tu l’es, et le travail que tu trouvera te plaira forcement puisque tu va principalement répondre à des offres et postuler pour des postes qui te plaisent un minimum et puis la vie est faite de plein de petites opportunités et même si demain ce n’est pas le début de la grande aventure de la façon dont tu l’avais imaginé, je suis sûre que tu va faire en sorte que d’ici quelques mois ça y ressemble!
    Il y a un temps pour tout apparement et la fin des étude ne signifie pas forcement la fin de la jeunesse :)
    Merci en tout cas pour ce superbe texte avec des mots très justes et ces jolies photos, je te souhaite de réussir tout ce que tu va entreprendre. En attendant de te lire à nouveau, passe une jolie journée ensoleillée jeune diplômée! bisous

    Répondre
    • May

      Je ne serai diplômée qu’en juillet si tout se passe bien. Pour le moment, c’est juste la fin des cours. Je suis en contrat pro jusqu’à fin septembre. :)

      J’espère que tu as raison et que cela se passera pour le mieux. Je vais tout faire pour que cela soit le cas dans tous les cas (et croisait fort les doigts).

      Bon courage pour la fin de tes études.

      A bientôt !

      Répondre
  21. audrey

    C’est tout naturel d’avoir peur. Le monde des adultes n’est pas très gai! moi j’ai toujours eu peur de grandir, des responsabilités, des conflits mais je me suis rendue compte que l’on pouvait être adulte et garder une âme d’enfants. Et passer de l’un à l’autre: je peux être adulte pour les papiers administratifs mais quand je vais dans un parc d’attraction, je suis une vrai gamine. Et alors??! On est pas obligé de se cantonner dans une case.
    Crois en toi et tout se passera bien! ;)

    Répondre
    • May

      Oui, tu as bien raison. Il faut juste pas trop longtemps rester dans la même case et en oublier l’autre.

      Dans tous les cas, merci. J’espère que tout va bien se passer ! :)

      Répondre
  22. Comme je me retrouve dans tes mots… et pourtant, le terminus est encore loin, quelques dix à douze arrêts m’en séparent… Mais chaque porte qui se referme fait naître cette même nostalgie que tu décris si justement car, c’ est sûr, peut importe la beauté de la nouvelle pièce qui s’ouvre devant moi, je ne pourrais plus jamais évoluer dans celle à laquelle je m’étais peu à peu habituée, celle qui avait fait naître à ces débuts aussi, la même angoisse. Il y a un peu la peur de brûler trop vite toutes ces premières fois et de ne plus avoir en stock que des « secondes fois » fades qui auront perdu tout leur attrait mais je pense qu’il n’appartient qu’à nous de cultiver ce regard toujours frais et ouvert sur tout ce qui s’offre à nous… que cela soit attendu, ou non.
    Tu verras, fais confiance en la vie pour te surprendre, en tes capacités sans lesquelles tu n’aurais pu évoluer jusque là et à cette petite étincelle de chance qui brille de-ci de-là…
    Thomas Jefferson disait : « Plus je travaille dur, plus j’ai l’impression d’avoir de la chance… », continue d’avancer, le reste suivra ^^

    Et puis, quand tes élastiques à nounours se sentiront pour trop dépaysés, cours chercher des oursons en guimauve et des petits écoliers. Une bouchée et l’espace d’un instant, tu retrouveras la cour de récré.

    Bises et merci pour cet article encore une fois tout en délicatesse…

    Répondre
    • May

      Oh, c’est beau et si juste ce que tu as écrit !

      J’espère que tu as raison et que la vie continuera de me surprendre (j’ai si peur des secondes fois qui n’auront plus le même goût). Et puis, oui, la vie a su me surprendre jusqu’à aujourd’hui. Il n’y a pas de raisons pour que cela cesse après tout. L’essentiel est de continuer à ouvrir les yeux en grand.

      Tu fais quoi comme études si cela n’est pas indiscret ? :)

      Je te souhaite une belle après-midi demoiselle !

      Répondre
  23. Ton billet est tres joli tout comme ton blog que je decouvre tout juste.
    La fin de quelque chose c’est toujours un peu difficile, on ne sait pas ce qui vient apres, on a toujours un peu peur, tout est nouveau.
    Mais je suis certaine que tout va bien se passer. Un jour il faut se jeter a l’eau, il faut se dire qu’on peut realiser ses reves et faire quelque chose de bien de sa vie.

    Belle journee a toi et au plaisir de te lire!

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    • May

      Merci beaucoup Marie et bienvenue ici. Fais-comme chez toi !

      J’espère que tu as raison. La peur et l’envie de croquer la vie à pleines dents se mélangent. Il faut juste que je me jette à l’eau comme tu dis.

      A bientôt !

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  24. Mais noooon, ne panique pas ! Même si tu n’es plus 365 jours par an dans une salle de cours, même dans ra vue professionnelle tu apprends, tu suis des formations, tu étudies….

    Je pense n’avoir jamais autant étudié que depuis que je travaille ( et pourtant j’étais un vrai rat de bibliothèque plus jeune).

    Milles bizz et pein de courage pour cette nouvelle page qui sera, je n’en doute pas, passionnante à écrire !

    Nathellis
    http://lespetiteschosessimples.blogspot.com/

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  25. Le blues de la fin d’études…. diplômée l’été dernier, je fais maintenant un doctorat parce qu’à première vue, toutes les offres d’emploi « de grand » me déprimait trop.
    Je continue à apprendre et comprendre, ça me plait !
    Bonne chance pour prendre ton envol :)

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    • May

      Et alors, tu ne regrettes pas ? :)
      Cela se passe comment ?
      (rooh, mais quelle curieuse !)

      Et merci, je prends le « bonne chance » avec plaisir !

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  26. Olalala, comme je te comprend. Aujourd’hui était le dernier jours de mes cours.. Je laisse place à deux semaines de vacance des révisions et un examen. Mais après que faire?? Je n’ai pas postuler dans des écoles volontairement. Mais je suis morte de trouille…

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    • May

      Bon courage.
      Je suis sûre que cela va aller (j’aime bien dire ça, parce que quand on me le dit, cela me rassure toujours un peu, même si je me demande toujours un peu comment les autres peuvent en être persuadés alors que moi, je suis morte de peur).

      Bonne chance pour tes examens ! :)

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  27. je suis sûre qu’on n’arrête jamais de grandir, qu’on a toujours tout à apprendre :)
    je suis sûre que tu trouveras quelque chose qui te plaira.
    Obligé!

    Plein de courage pour cette nouvelle vie :)
    je crois bien que je lirai tes impressions à ce sujet avec plaisir.

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    • May

      Merci ! J’espère que tu as raison. J’ai besoin de toute une vie pour devenir un peu une grande je crois.
      Et bon, si je ne me suis pas petit-suicidé d’ici là, j’écrirais sûrement quelques articles sur le sujet. :)

      Belle après-midi !

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  28. Annso

    J’adore!!!
    La fin de mes études approche à grands pas aussi et même si je suis contente parce que ça commençait à être long, j’ai aussi très peur. Je sais pas vraiment ce qui m’attend et comme toi, j’ai peur de perdre ce qui fait que je suis comme je suis maintenant.
    Pourtant, on ne peut y échapper…

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    • May

      Oui, c’est tout à fait ça : on n’y échappera pas !

      Ce qui est tout de même rassurant, est que l’on est beaucoup-beaucoup à ressentir la même chose. On respire un grand coup, et on se répète que cela va bien se passer, et hop ! :)

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  29. Alors, moi j’ai fait le chemin inverse…C’est à dire que je travaillais depuis plusieurs années et je suis retournée sur les bancs de l’université depuis la rentrée dernière!
    Et bien, je dirais que chacun a ses avantages & désavantages : je regrette parfois la « liberté » que peut apporter le travail dans le sens où j’organise mes journées comme je le veux alors qu’à la fac, il faut respecter l’emploi du temps et d’autres petites choses…
    Quoi qu’il en soit, c’est un nouveau défi d’entrer dans la vie active et je te souhaite de réussir pleinement :)

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    • May

      Merci Amélie !

      Je te souhaite également de réussir au mieux cette reprise d’études. J’imagine que cela ne doit pas être des plus simples non plus.

      Et comme tu le dis, il y a des avantages et des inconvénients dans les deux cas.

      A bientôt !

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  30. Bonne chance May !!!
    J’ai très peur comme toi de l’avenir et ne voudrai que revenir à mes 10 ans, période bénie du Titanic, Roi Lion et autres films. Le flou dans lequel je vis est parfois pesant mais bon il faut toujours être optimiste : je crois que c’est comme ça qu’on y arrive ! Alors je te réussir dans tout en plus tu as beaucoup de talent donc ça ne devrait pas être compliqué ! Au fait ton contrat pro tu le fais où, tu n’as pas de stage cette année ? Bisous

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    • May

      Merci beaucoup !

      Tu fais quoi cette année du coup ? Tu passes un concours, c’est ça ?

      Et oui, tu as raison, il faut être optimiste. Sinon, on n’arrivera à rien (et si n’est à ronchonner dans son coin) !

      Mon contrat pro, je le fais à Niort dans une petite boite. Du coup, je suis en entreprise jusqu’à fin septembre, cela remplace le stage. :)

      Bises demoiselle !

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  31. Tu sais, c’est pas parce que là tu as fini, que tu ne retourneras jamais aux études !
    Bizarrement, je n’ai pas eu peur de rejoindre le monde « des grands », je ne me sentais pas à ma place à l’école de commerce je crois.
    La preuve, je travaille dans un domaine complètement différent ! ;-)
    Il y a plein de choses très chouettes dans la vie professionnelle, tu verras.
    Et toujours de la place pour rester petite au fond de soi, et rêver…

    Répondre
    • May

      Oui, j’en suis sûre. Une fois que j’aurais franchi le « cap », cela ira déjà mieux (je pense).

      Je dois m’y sentir un peu trop bien à l’école, un peu trop chez moi que j’y resterai bien encore quelques années. Il va falloir couper le cordon ! : )

      Passe une belle après-midi (et puis, merci pour ton commentaire, cela est plaisir de lire des témoignages positifs)

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  32. Coucou May,
    je suis touchée par ces lignes qui expriment ta fragilité et la fraîcheur de ton âge.
    J’aurais facilement l’âge d’être ta [grand]mère ;) alors tes craintes et tes doutes, je peux te confier que je les ai connus, je les ai tous vécus et quel que soit l’âge, il y a toujours un moment où on aimerait retourner se blottir dans les bras de sa mère avec son doudou !
    Pourtant, quoi de plus beau que de découvrir la vie avec ses grandes étapes vers l’inconnu. Tu peux entrer dans le monde des grands sans perdre ton âme d’enfant et ta sensibilité. Pas de doute que tu vas trouver un job qui répond à tes attentes mais si jamais les boulots qu’on te propose ne te conviennent pas, tu peux toujours créer ta boîte pour laisser exploser ta créativité : à ton âge, le monde t’appartient.
    Tu as peur de quitter ton monde rassurant d’étudiant, ce qui est normal puisque tu y as tous tes repères mais dis-toi que c’est pour découvrir ta vraie vie et c’est absolument génial. Tu peux terminer tes études mais continuer à apprendre et rien ne dit que tu ne retourneras pas sur les bancs de la fac. C’est ce que j’ai fait à 40 ans en changeant d’orientation professionnelle, quant-à mon mari, il a fait un D.U l’année dernière il en refait un autre cette année. Quand il prend le train, il ne sait jamais s’il doit sortir sa carte d’étudiant ou sa carte sénior pour avoir une réduc ;)
    On peut vraiment entrer dans le monde des grands en gardant sa curiosité, son émerveillement et sans pour autant se croire obligé de se prendre pour un grand.
    Je te souhaite beaucoup de joies et de découvertes passionnantes dans ce monde qui s’ouvre à toi. Fabrique-le à ton image tout en sensibilité.
    Bises
    http://sweetlittlesixty.blogspot.fr/2010/10/glam-sixty.html

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    • Merci pour ces mots, qui me rassure aussi, moi qui suis également étudiante et terrifiée par l’Avenir :) Je pense ne jamais avoir envie d’être une grande !

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  33. « Lorsqu’on est à l’université, il n’y a aucune frontière entre la vie privée et la vie universitaire. » Je suis entièrement d’accord avec cette phrase. C’est ce qui rend la vie étudiante plus intense, plus troublante, aussi, je trouve. Je n’ose imaginer ce que tu dois ressentir. Ne plus avoir de cours, ça me paraît là tout de suite être quelque chose d’impossible. Le complexe de Peter Pan, comme on dit, tu n’es pas la seule à l’avoir ;)

    Je te souhaite du courage et plein de bonnes choses.
    Des bisous.

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  34. Bluebell

    Billet très touchant. J’ai eu les mêmes inquiétudes (il y a longtemps!) et je me suis lancée dans le monde du travail sans trop réfléchir et je crois que je m’y suis un peu perdue et oubliée. Effectivement le temps passe vite et ne pardonne pas. Et puis j’ai eu ma fille. Et ensuite mon père est mort. Devenir maman et peu de temps après perdre un peu de la petite fille que j’étais. Et le déclic. J’ai tout stoppé. Reconversion professionnelle à 30 ans, une vocation de toujours, davantage de temps pour ma fille, et le temps enfin de regarder et de profiter de chaque petit bonheur, de chaque instant, de la vie tout simplement, et des gens qu’on aime. Je ne sais pas si je suis « adulte », mais si être adulte c’est être en accord avec soi-même, et avec les autres, alors oui peut-être que je le deviens de plus en plus. Bon courage, c’est une chance aussi de ne pas savoir où l’on va vraiment, mais d’y aller quand même et d’ouvrir grand les yeux pour continuer à découvrir, à apprendre, l’avenir est plein de promesses ! Et ce qui est bien aussi, c’est qu’on a le droit de se tromper, de faire fausse route, de faire une pause et de repartir vers un ailleurs plus heureux.

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  35. Et tu peux y croire ! Et tu le trouveras ce job !
    Regarde moi… diplômée, embauchée tout ça dans la foulée…
    Par contre le changement est super violent, il faut vraiment le temps de s’y faire… Pas le boulot en lui-même, non non. Mais plutôt le fait de ne plus être étudiante, ni d’avoir ce type de carte te donnant droit à des réductions… ‘Fin c’est tout un mode de vie qui change…

    Bon courage pour cette nouvelle étape, tu verras, tout ira bien :)

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  36. Louise

    Je découvre tout juste ton (chouette !) blog et je tombe sur ton article … Je suis diplômée dans un tout petit mois et je suis morte de trouille ! Donc oui, ton article me parle ! Et quelque part je suis rassurée de voir que je ne suis pas toute seule dans ce cas. J’ai le même âge que toi et la même peur de ne pas trouver un job qui nous aide à nous épanouir. Mais je crois qu’il faut se dire qu’à 22 ans, on est encore très jeunes, qu’on a le droit de tâtonner encore un peu dans son projet professionnel et que surtout on a le droit d’avoir des rêves et des envies plein la tête ! Bonne chance à toi et merci pour ce billet.

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  37. C’est fou comme finalement on est pas si différentes les unes des autres lorsqu’il faut se lancer et qu’on a que 20-25 ans. personnellement ça me fait du bien de voir que je n’étais pas la seule bon au final j’ai jouée les malines et je me suis cassée la figure en beauté mais bon aujourd’hui je fais un virage à 180 degrés et ça va s’arranger :)
    super article en tout cas !
    Xox

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  38. J’ai 24 ans et toujours aussi peur de grandir !
    Je crois que ton article est universel…
    Les études me manquent beaucoup parfois, comme toi j’adorais sentir que je progressais, que je comprenais mieux etc. Je ne ressens plus cela maintenant que je travaille car… J’essaie à présent de faire ressentir ça à… mes élèves ! :)
    Bises

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  39. Je viens de découvrir ton blog et c’est une très agréable surprise sous plusieurs angles. Je suis très manuelle et j’étais quelque peu déçue de ne trouver que des blogs de grandes… Comme toi j’ai 22 ans, j’attends les résultats pour mes candidatures en Master 2. Je fais du droit, droit du travail. Et c’est rassurant de voir qu’on n’est pas la seule à se poser mille et une question, sur ses choix, les orientations qu’on donne à sa vie, sur la peur de grandir et en même temps l’excitation de prendre son envol ! Merci pour toutes ces petites choses qui me rassurent et me font me sentir moins seule pendant ces petits instants de doute et de remise en question ! :-)

    Répondre

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