Hello Melbourne !

Australie


 

Fin mars, Paris. Retrouver Florian et Nathalie en bas de l’appartement. Dans le taxi, se rappeler sa chance en observant le ciel parisien gris gris gris et la petite pluie sur le rétroviseur. Se dire que dans un peu plus de vingt heures, cela sera la fin de l’été de l’autre coté du monde et que l’on y posera nos premiers pas. Se raconter la nuit courte et l’excitation de découvrir, pour la première fois, tous les trois, l’Australie. Et puis déjà, sourire sourire sourire.

Embrasser Anne à l’aéroport, son enthousiasme et son énergie. L’impatience de déposer nos sacs et de se dire que, symboliquement, le voyage commence juste à ce moment là. Et puis l’attente au calme, un peu hors de tout, dans le salon de l’aéroport. Quelques minutes plus tard, sautiller face à la découverte de l’A380. Ouvrir les yeux en plus grand que grand. L’étonnement la surprise les sourires qui se mélangent et qui font battre, déjà, le coeur un peu plus fort.

Le voyage dans le voyage. Le champagne servi à l’arrivée et le fauteuil où l’on pourrait rentrer à trois quatre cinq en se serrant un peu. Le petit mot de bienvenue et la tenue si élégante des hôtesses de Singapour Airlines. La vue du hublot qui semble presque plus incroyable vu d’ici. Les repas parfaits, les attentions, les sourires du personnel. Se dire, tout à coup, qu’un voyage en avion peut être plus qu’un trajet d’un point A à un point B. Profiter, pour mille, encore.

Vingt et une heures à observer le ciel travailler rêver lire imaginer s’enthousiasmer créer sourire. Rester en éveil. Observer le soleil se coucher s’éveiller se coucher. Se rappeler, qu’il y a deux ans, jour pour jour, j’étais dans un avion pour la Jordanie. Et qu’un an avant, ma peau prenait des couleurs caramel au Maroc. Sourire des coïncidences.

 

 

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Et puis, enfin, le premier pas sur le tarmac australien. A la sortie de l’aéroport, prendre une photographie devant ce panneau géant de Melbourne. Nos petites têtes toutes fatiguées et notre bonheur sur le visage. La toute première découverte de Melbourne à travers la vitre du taxi. Montrer du doigt, au loin, la grande roue. Les yeux qui picotent, la fatigue qui colle au corps et ce sourire qui est toujours là. Notre excitation commune et nos envies de voir de respirer de sentir l’Australie.

Déposer nos affaires à l’hôtel, prendre une douche, se glisser dans un taxi et partir à la découverte de la ville. Le premier verre de vin partagé tous les quatre et la vue fascinante sur le Yarra. Le calme du restaurant et la musique entraînante sur l’autre rive en écho. Se raconter notre vision imaginée rêvée idéalisée de l’Australie et énumérer le programme avec le sourire aux lèvres. L’hélicoptère au dessus des douze apôtres, la nage avec les dauphins, la forêt tropicale, la montagne. Les koalas et les kangourous. Sourire, sourire, sourire.

Après le repas, rassembler son énergie et repousser le moment de s’endormir de quelques minutes encore. Déjà et tout doucement apprivoiser la ville. Son atmosphère apaisante, ses couleurs, ses lumières. Vers vingt-trois heures, rentrer à l’hôtel et déposer les premières photographies sur l’ordinateur. Envoyer les mails écrits dans l’avion. S’endormir comme un bébé vers une heure du matin alors que le jour se lève en France.

 

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Le lendemain retrouver Fiona sur la grande place. À ses côtés, découvrir Melbourne, ses passages secrets, ses rues et ses cafés colorés. L’écouter, nous raconter, joyeusement, sa ville. Son histoire, son architecture, son art de vivre. S’émerveiller face au contraste de Melbourne. Les graffitis, les immeubles immenses et les maisons qui semblent, à coté, toutes petites.

S’étonner de la bienveillance et de la douceur des australiens et de cette impression que la vie semble un peu plus légère et douce au bout du monde. Que d’ici, rien ne grave pourrait arriver. Et puis se laisser surprendre de la place de l’art et de la créativité dans la ville. S’enthousiasmer de ce partage et de son accessibilité. De sa simplicité aussi. Se dire que, c’est ça alors, une ville créative. Une ville où il fait bon créer, où l’on fait de l’art un moyen accessible pour s’exprimer. Alors, forcement, se rêver ici. Forcement se dire que cela serait chouette de poser ses bagages ici.

 

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Et puis, emprunter le nez au vent les petite rues et les grands boulevards. S’émerveiller du goût et de la beauté de la Melbourne. De l’ensemble si homogène et travaillé. Partager un café late dans un galerie. Les quatre chaises, le sourire et l’énergie dingue de ce café minuscule.

Au restaurant à midi, échanger quelques mots en français avec la serveuse arrivée à Melbourne trois mois avant. Observer son sourire et l’écouter nous raconter l’Australie. Plus tard, siroter un coktail à la coco chez Chin Chin avant de grimper au 88em étage observer le coucher de soleil. Se presser un peu. A l’arrivée, la découverte de la ville de tout tout en haut. La vue qui surplombe la vie. Rester bouche bée face à la vue incroyable. Attendre que Melbourne s’éteigne avant de rejoindre la voiture et de rouler vers la côte.

 

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C'est promis

Vos commentaires
sont des petites douceurs
Mille mercis à vous

  1. Encore et toujours ta douceur dans tes mots comme dans tes photos, la douceur avec laquelle tu nous emmènes en voyage une nouvelle fois… J’ai hâte de lire la suite, moi qui ne rêve pas d’Australie, je sais que je vais apprécier le voyage par ici.

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    • Merci Julie. C’est rassurant. Avant de partir en Australie, tu sais, j’avais une vision assez froide de l’Australie et ce n’était pas un lieu que j’avais en haut de ma liste des endroits à faire absolument. Je me disais que c’était quand même drôlement loin et qu’il y avait mille pays à découvrir.
      Et puis, maintenant, je ne rêve que d’y retourner. La nature est dingue, les gens sont adorables, la nourriture est bonne, le temps est parfait : c’est un peu idéal tout ça, non ?

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    • Merci beaucoup Lilou. J’ai toujours peur quand j’écris un article d’être un peu à coté. Alors merci. <3

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    • Mais oui, mais oui.
      Le jour où on oubliera de s’étonner et de s’émerveiller, la vie deviendra un peu tristounette. :)

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  2. J’aime tellement ta manière de raconter les choses, j’ai l’impression d’y être, à Melbourne… Furieuse envie de réserver des billets maintenant :) Profite bien et hâte de lire la suite de tes aventures ! Xx

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    • Oh, merci ! J’ai tellement envie de repartir aussi. Je regarde un peu de trop près des billets d’avion pour Sydney en novembre. Je crois que j’en suis un peu tombée amoureuse. <3

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  3. Ça y est ! J’ai trop envie d’y aller… Tes photos sont sublimes… Je vais regarder pour acheter des billets… Grrr !

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  4. Merci pour ce joli texte qui m’a fait voyager l’espace d’un instant! Merci pour ces photos et ces jolis mots, c’est toujours un plaisir de te lire!

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et souriez, vous êtes fantastique

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