Lundi et mardi, je gardais le bout de choux que vous pouvez voir sur les photographies. Et, pour la première fois, j’osais sortir mon appareil photo. C’était aussi la première fois que je photographiais un enfant si petit. Cela fait beaucoup de première fois !
J’ai beaucoup aimé le prendre en photo, capturer son enfance. J’ai aimé parce qu’il était naturel en toutes circonstances comme s’il avait été modèle toute sa minuscule vie. Prendre une photo avec lui, figer l’instant, cela semblait tout de suite plus simple presque naturel.
Pour moi, quand je réussis une photographie – en dehors des cadrages et réglages -, c’est lorsque je parviens à suspendre un moment, un geste, un regard inattendu ou un sourire. Ce n’est pas quand une personne pose tout en restant figée et qu’elle attend sagement que je prenne la photo. Et quand cela arrive, j’ai parfois envie de ranger subitement mon appareil dans mon sac. J’ai besoin que la vie se glisse à l’intérieur de mes photographies, que l’existence soit collée à l’image, qu’elles laissent entrevoir un ailleurs.
Et avec Valer*an, dans toutes les photographies que je prenais, la vie se glissait comme par magie: prendre une photographie semblait alors si facile. J’aime le naturel, l’authenticité de l’enfance.
Photographier l’enfance
Alors, j’ai une tonne de photographies de ce petit garçon merveilleux sur mon ordinateur. J’en mettrais quelques unes sûrement. Je voudrais éviter de mettre son visage puisque ses parents ne connaissent pas l’existence de mon blog et que je ne suis pas sûre qu’ils apprécieraient que je mette des photographies de leur fils sur internet.