Images,

Des envies de printemps sur mes joues,

J’espère un renouveau, un changement positif, un peu d’air frais. Je me suis tellement cassée la figure ces derniers mois que j’ai du mal à y croire, à positiver à nouveau. J’ai cru mille fois à mille choses et j’ai été autant de fois déçue. Alors, j’essaye de mettre un peu de distance, de ne pas me jeter bras ouverts vers toutes les idées farfelues qui me passent par la tête.

J’espère que cela va aller, j’espère m’inquiéter pour pas grands choses.


Demain, je garde les petites filles pour la première fois. Il me tarde beaucoup !

Je suis persuadée que cela sera une grande expérience pour moi même si cela peut sembler peu pour beaucoup. Je n’ai jamais eu de contact privilégié avec des enfants. Je crois que je vais (re)découvrir l’univers enfantin qui me fascine tant à travers leurs pupilles.

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Entretien d’embauche: répétiteur !

Ce matin, l’entretien ne sait pas aussi bien passé que j’aurais pu l’espérer. C’est une grande école privée, un bâtiment datant du XVIème siècle et qui ressemble à un château. C’est une des deux plus prestigieuses écoles privées de Toulouse. Je vous écris ça comme si c’était une évidence mais j’ignorais encore  l’existence de cette école il y a quelques jours. Depuis que je suis petite,  je dois avouer que je fuis les écoles privées comme le chat l’eau.

Les plafonds sont très hauts, les meubles anciens. On a l’impression de visiter un palais. Je crois que je n’avais jamais vu un bâtiment aussi majestueux. J’osais à peine marcher sur le sol lustré et j’essayais d’imaginer ce que cela pouvait être d’étudier dans un tel environnement. J’étais éblouie. La dame m’a accueilli dans une minuscule pièce, contrastant avec le reste de l’édifice. Il y avait des dizaines de CV posés sur son bureau. Pendant les trois minutes où elle a cherché le mien, mon estomac s’est métamorphosé en bulldozer. Je regardais les autres candidats défilés sur les pages imprimés. Je me sentais disparaitre et forcement plus bête que ces adversaires inconnus de poste.

 Elle a parlé. J’ai écouté. Mes phrases se résumaient à un mot. Je balançais des «oui» et des «d’accord» dans le minuscule bureau. J’aurais voulu lui dire que j’étais faite pour ce poste, que mes études, mes goûts, mon expérience étaient parfaits pour ce travail, que lorsque j’avais vu l’annonce mes yeux s’étaient mis à briller, que je savais que. Je n’ai rien dit, seul le silence est sorti de ma bouche. Je l’ai écouté. Elle a parlé, beaucoup. Je suis restée vingt minutes assise et muette face à cette dame prolixe. Elle a vanté les mérites de son école, de son prestige et des règles. J’ai murmuré des « oui« . Si j’avais pu, je me serais faufilée sous le bureau. J’aurais voulu m’effacer et devenir complètement transparente. J’étais comme paralysée.

Lorsque je suis sortie de l’établissement, des larmes se sont dessinées sur mes joues. Je voudrais avoir un peu plus confiance en moi un jour. C’est bête de rater un entretien non parce qu’on ne mérite pas ce poste mais juste parce qu’on ne sait pas se mettre en valeur, parce qu’on s’obstine à ne pas se «vendre».

J’ai la réponse jeudi ou vendredi, mais je crois déjà la connaitre.

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Photographier le printemps

C’est le printemps, 
cette photographie, c’était hier après-midi. J’avais en tête de photographier le printemps. J’aime l’odeur et la douceur du printemps, la couleur du ciel bleu renaissant, le chant des oiseaux lorsque j’ouvre la fenêtre. Les parcs se remplissent de rires enfantins. Les fenêtres restent ouvertes jusqu’à tard. C’est une petite renaissance de rien de tout, un sourire au milieu de nulle part. C’est une bouffée de soleil après la neige. Le soleil me donne des ailes de l’espoir un peu de courage. C’est un commencement vers la vie. 
Les branches de cerisiers sont les guirlandes d’avril. De loin, on dirait des gros nuages. De près, on a envie de les croquer. Il faudra pourtant attendre encore quelques semaines.  Ce sont des arbres magiques. 
Les petites filles sont malades. Je ne commencerai alors à les garder que jeudi. Il me tarde malgré ma peur. Demain à dix heures, j’ai un entretien (encore). Je croise les doigts. Cela serait pour donner un peu d’aide en Philosophie et en Lettres à des lycéens le soir dans un internat. Et je dois dire que cela me plairait immensément.
Dites, vous croisez les doigts avec moi ?   

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