Soirée italienne,


Les jours s’en vont je demeure
.

C’était une soirée comme je les aime. Des longues discussions qu’on échange, des sourires, et des verres qui n’en finissent pas de trinquer. C’était des découvertes culinaires d’un autre pays, des véritables trésors. Des rencontres avec des autres comme nous. Des points communs, des échanges, des projets, des « peut-être » en pointillés. C’était une soirée comme je les aime. Une soirée qui fait oublier les cailloux dans le ventre, les questions existentielles et le futur. Une soirée à oublier que je suis perdue comme jamais et que non, tout ne va pas très bien en ce moment. Une soirée à refaire le monde. Un point, c’est tout. Un point, c’est nous. On repousse les questions du bout des doigts jusqu’à demain matin. On fabrique de nos mains de lumière un autre monde. C’était une soirée comme je les aime, parce que le sourire dans mes yeux était bien plus que vrai. Parce que je n’ai pas vu la nuit passer et lorsque le soleil s’est levé; je n’ai pu répondre que « déjà ». C’était une soirée hors du temps, dans un petit nid si doux.

Si vous voulez en savoir plus, sur mon expérience Erasmus, vous pouvez aller à cette adresse.

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( pour le moment )

Je vais chez les amigos italianos manger des pizzas faites maisons,

et plein d’autres choses italiennes très bonnes dans une poignée de minutes.

Et boire, boire et encore boire des cocktails espagnols. Parce qu’on est quand même en Espagne ici.

Là-bas, on se croirait un peu en Italie. C’est l’appartement qui chante.

On pourrait presque dire que c’est une annexe de l’Italie en Espagne.

Si vous vous amusez à compter le nombre de fois où j’ai écrit en cinq lignes « Espagne » et « Italie », vous pourrez dire, à juste titre, que mon texte est très répétitif.

Sur ce, je vais enfiler une jolie robe, et mettre du mascara.

Pas de doute là-dessus, je suis bien une fille.

Lalala, que viva la noche, lalala.

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Elle éblouit l’amour et ses ombres rétives

Elle aime – elle aime à s’oublier.

(Eluard)

La ribambelle d’images de Barcelone continue.

Par poignées et en vrac comme toujours.

Colorée aussi.

La fin de semaine est là, et je n’ai encore rien de prévu.

Jean d’Ormesson prône la paresse et l’ennuie comme source d’inspiration. Moi, j’ai plutôt l’impression qu’elle me tue. A petit feu, tout doucement.

Rigoureusement.

Qui sait ? J’en ferais peut-être un chef d’œuvre.

« J’écrirais volontiers un éloge de la paresse et de l’ennui. La paresse, rien de plus clair, est la mère des chefs-d’œuvre. […] L’ennui est la marque en creux du talent, le tâtonnement du génie. »

Jean d’Ormesson, Qu’ai-je donc fait ?

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