L’idéal de perfection

Perfection lutte


 

Comme souvent l’été, tout semble devenir un peu moins important, un peu plus lent, un peu plus léger.
 
Alors quand j’oublie, quand j’angoisse, quand je me disperse et que j’aurais aimé faire un peu mieux ; je me répète De ça, je me console comme un mantra en pensant à Lola Lafon. Doucement, je ralentis. Je respire. Je voudrais retrouver le temps de l’écriture et de la photographie.

Je voudrais, je crois, arrêter de courir et oublier cette exigence de perfection et de réussite qui me colle au corps depuis des années, et qui fait que parfois je ne sais plus très bien ce dont j’ai vraiment envie. Je veux dire ce qui me rend heureuse, à moi, et pas parce que la vie doit, devrait, être un joli tableau. Parce qu’il faudrait faire toujours mieux, toujours plus grand, toujours plus.
Parce que la vie n’est ni film ni un roman et que l’on a le droit d’échouer, de louvoyer, de se tromper. Parce que, les failles, les petites imperfections, les bleus sur les genoux, sont souvent ni graves ni importants. Parce que l’on a le droit de changer d’avis. Parce qu’on vit avant tout pour soi, pour être heureux ; et parce que les gens qui nous aiment le seront toujours, pour nous, si on l’est.

Alors, quand je doute, je me demande si c’est ça, vraiment, qui me ferait plaisir. Si c’est ça dont j’ai envie là tout de suite. À l’intérieur. J’apprends à écouter cette petite voix, juste là, au creux du ventre. À courir vers mon risque. Et qu’importe si le tableau n’est pas aussi harmonieux ou lumineux. Qu’importe si je me trompe, si je m’ecorche et si parfois je pleure ; j’ai en moi la conviction d’avoir écouté ce qui fait battre mon coeur, de m’être écoutée, et au fond, je sais bien que c’est l’essentiel.
 
L’été est fait pour ralentir, pour s’écouter, pour grandir – et boire du rosé, tard le soir avec les copains, en refaisant le monde et en se disant que la vie est quand même drôlement belle.

 

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En ce moment, je lis Le syndrome du bien-être qui fait écho à tout ça et que je vous conseille mille fois. J’avais lu cet interview des Inrocks d’un des auteurs, il y a quelque mois, qui m’avait donné envie de le lire. On y parle de cette tyrannie du bonheur et de l’injonction au bien-être, qui au lieu de produire à coup sûr toujours une vie saine et jolie, fait parfois beaucoup culpabiliser et un peu de mal.

Je ne sais pas si vous l’avez lu, si c’est un sujet qui vous touche, mais je voudrais bien avoir votre ressenti sur tout ça.

 
Oh, et puis, et vous, dites-nous, c’est quoi, qui vous ferez vraiment plaisir là tout de suite ? 
 

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C'est promis

Vos commentaires
sont des petites douceurs
Mille mercis à vous

  1. Encore merci pour ce joli texte, merci pour ces mots pleins de vérité. Tu as raison, il n’y a rien de mieux que d’écouter cette petite voix, le fait de pouvoir le faire est déjà une réussite en soi! Bel été!

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    • Merci pour ton petit mot. Ce sont des questions que je me pose souvent (et qui sont parfois un peu liées à cet espace), et lire ce livre sur le syndrome du bien-être m’a rassurée (non, non, non, je ne suis pas folle !).
      J’ai l’impression qu’on est tellement dans une dynamique où tout le monde doit être heureux-sain-épanouie-passionné, que se rappeler, que oui, parfois on peut faire une pause, des erreurs, des choses pas parfaites, et que cela fait pas de nous une personne moins bien (mais juste humaine), c’est bien et doux aussi. Et avec mon petit blog, je me sens parfois responsable (de manière toute minuscule) à cette tyrannie-là, de cette exigence de vie un peu trop jolie. Et plus que tout, j’ai pas envie de ça. :-)

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  2. Margaux

    Hello !
    Je ne laisse pas souvent de commentaire ici mais j’y passe régulièrement :)
    Ton article m’a beaucoup fait sourire car mon copain est le traducteur du Syndrome du bien-être, sujet on ne peut plus intéressant, et je suis ravie que tu sois en train de le lire ! J’espère qu’il te plaira ! En tout cas, moi, il m’a beaucoup fait réfléchir.

    Répondre
    • Oh, c’est fou comme le monde est minuscule. :-)
      Oui, je trouve le livre passionnant et dingue comme j’ai parfois l’impression d’être un peu trop la cible (coucou je suis un petit mouton).

      Répondre
  3. C’est fou comme je ressens cette pression de la vie parfaite (avoir un super job, plein d’amis, un corps de rêve, manger sain, courir un marathon, trier ses déchets, coudre sa garde-robe, chiner tous ses meubles et avoir une déco de rêve,….), du bonheur. D’autant plus quand à 30 ans, on est toujours célibataire sans enfant et que le monde autour de soi se marie, fait de jolis bébés et vous demande quand vous allez vous y mettre vous aussi. Parfois, je me dis que si je veux ce bonheur de magazine, c’est plus pour les autres que pour moi, du moins pour m’épargner cette culpabilité de ne pas « réussir » ma vie. Moi, ce que je veux? Aucune idée. Juste vivre librement. C’est déjà suffisant, non?

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    • Oui, c’est suffisant et l’essentiel. Enfin, c’est ce que je crois aussi en grandissant. Plus je grandis et plus je sais que je n’ai pas envie de courir après une vie parfaite qui ne me correspond pas tellement en vrai, et dans laquelle je m’oublierais. Il faut beaucoup de volonté (et un peu de courage) pour y arriver je crois. Je me dis souvent que la liberté est la clef du bonheur : la liberté d’écouter ses désirs, ses rêves et ses envie, la liberté de ne plus avoir peur du regard, des jugements, de ne pas être assez fort, la liberté d’être juste soi (même si c’est loin du tableau parfait que l’on pourrait imaginer).
      Cela serait bien que l’on nous rappelle juste ça parfois : ne sois pas parfait, ne cherche pas toujours à être un mieux, ralentis, écoute ton coeur, écoute-toi. Tu verras, c’est ça le bonheur.

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  4. Il est bon de s’écouter et de lâcher prise. Ce n’est pas toujours facile mais avec le temps, on apprend à le faire…

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    • Oui, c’est toujours compliqué de lâcher prise ET de ne pas culpabiliser quand on semble nous répéter un peu partout qu’il faut être créatifs et passionnés et minces et musclés et jeunes et cultivés et prendre du temps pour toi et … . Mais bon, oui, il faut prendre du recul, s’écouter et lâcher prise (et dire « merde » !). :-)

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  5. Marie

    Merci pour ce joli texte qui me parle comme à chaque fois! Tes textes sont écrits avec amour et bienveillance.
    Ces derniers temps, j’ai appris à écouter ma petite voix ou mon intuition. Le plus dur, c’est de lui faire confiance, de se faire confiance. En l’écoutant, on se trompe rarement. Si seulement, notre cerveau ne venait pas jouer les troubles-fête. ;-)
    Le yoga et la meditation sont pour moi d’excellentes aides.
    Continue à écouter ton coeur et à écrire de si joli texte! :-)

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    • Oui, apprendre à s’écouter et se faire confiance. Tout, tout, doucement. Je crois que c’est essentiel pour être en accord avec soi-même (et c’est compliqué quand on nous a appris depuis petit à (se) raisonner et à faire ce qu’il faut parce que c’est comme ça et puis c’est tout…).
      J’avais commencé le yoga l’année dernière quand j’étais à Luxembourg. J’étais complètement déconnectée de mon quotidien et cela m’avait pas mal bousculé. Le yoga et la méditation m’avaient permis de me recoller, de m’apaiser et d’aller de l’avant tout sereinement (et même de me dire « pourquoi pas » l’Est finalement !). Il faudrait que je m’y remette tout doucement (cela fait des mois que je repousse !).
      Merci pour ton petit mot Marie. Merci.

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  6. Blandine

    Oui May tout ce qui est dit ci-dessus est vrai il faut apprendre c’est dur mais quand on y arrive cela fait un bien fou faire le lâcher prise. La vie est tellement cruelle et injuste qu’il faut apprendre à se préserver et surtout arriver à décompresser et se relaxer (quoi c’est moi qui arrive à écrire cela oh oh !!!) et apprendre à prendre bcp de recul et relativiser même si nous sommes très sensibles, perfectionnistes et j’en passe. À très bientôt May. Affectueuses pensées

    Répondre
    • Se préserver, je crois que c’est le mot le plus juste. Se préserver, s’écouter et être parfois un peu un peu égoïste « pour soi ». Juste pour soi. Apprendre à être égoïste est le plus compliqué pour moi. J’ai le syndrome de la bonne élève qui a toujours voulu faire plaisir à papamaman, à ses professeurs, à sa famille, à ses amis. J’ai toujours eu l’impression que les mots « vouloir », « pouvoir » et « réussir » étaient très proches. Je n’ai pas appris à penser juste à ce que je voulais moi (passer une soirée sans travailler, sans créer, sans la passer avec ma famille ou mes amis et juste penser à moi me semblait inimaginable il y a quelques mois encore). En grandissant, je me rends compte que l’on peut vouloir des choses qui ne feront pas de nous des êtres parfaits mais qui nous rendront heureux (et même si cela sera un peu incompris, et même si l’on passera pour égoïstes, et que c’est pas si important en vrai).
      Oh, et puis, ta parenthèse me fait sourire, parce que j’y vois beaucoup de travail (et de pudeur) pour y arriver. Et puis, c’est déjà beaucoup j’imagine de se poser les questions, d’entrevoir les réponses et de commencer le chemin. Doucement, tout doucement.
      Je t’embrasse bien fort.

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  7. Coucou May,
    Ton texte résonne tellement en moi, comme souvent d’ailleurs ! Je ressent cette pression externe qui vient des blogs que je consulte, des magasines que je lis, des gens autour de moi. Il faut toujours être plus quelque chose ou moins quelque chose. Bien sûr il suffirait de se couper de tout cela mais ce n’est pas évident, surtout quand tu fais parti de ce monde là. C’est pour cela que j’essaye de ne pas partager tant de choses personnelles sur mon blog ou les réseaux, je ne veux pas être de celles qui font que les gens se sentent trop comme ceci et pas assez comme ça.
    Pour ce qui est d’écouter cette petite voix à l’intérieur qui dit « qu’est-ce que je veux, là tout de suite ? », j’ai l’impression de l’écouter un peu trop parfois ! Parce que ce que j’ai vraiment envie de faire là tout de suite c’est de regarder une série en mangeant du chocolat (il pleut dehors !). Si je m’écoutais trop je ne réaliserais pas les objectifs qui sont réellement importants pour moi à long terme. Il y a une phrase qui résume bien ce sentiment et ma situation: « don’t give up what you want the most for what you want right now ».
    Tous les jours je me dis que j’aurais dû faire plus comme-ci et moins comme-ça. Pourquoi est-on si dur avec nous-même ? Alors je profite de la période estivale (même si le temps ne nous l’indique absolument pas ici !) pour être plus indulgente avec moi-même.

    Merci pour ton conseil de lecture. J’ai acheté ce livre, peut être qu’il t’inspirera : Bergson, la création de soi par soi de Karl Sarafidis. Je viens seulement de le commencer donc je ne peux pas t’en dire trop. Peut-être l’as-tu déjà lu ?

    Merci pour ce partage de sentiments. C’est dommage que tant de personnes soient dans cette situation, mais ça fait du bien de savoir que l’on est pas la seule à ressentir cela.

    Bises,

    Sylvaine

    Répondre
    • Sylvaine,

      Tes mots me touchent et me parlent forcement beaucoup aussi. J’ai eu cette réflexion-là sur les réseaux sociaux et sur mon blog aussi. J’y ai beaucoup réfléchi. J’ai retourné la question dans tous les sens. Mon blog est passé d’un blog intime et anonyme à un blog non intime et non anonyme donc. Aujourd’hui, que cela soit mes amis, ma famille ou mes clients, tout le monde le connait – et peut le lire s’il le souhaite, ce qui ne veut pas dire qu’ils le lisent, mais que c’est « possible ». Il y a aussi cette minuscule influence, peut-être, auprès de lecteurs anonymes. Cette ouverture a engendré pas mal de questions sur ce que je pouvais écrire, sur la façon de l’écrire, sur la façon dont cela serait reçu.
      Aujourd’hui, je sais, je suis sûre de vouloir que mon blog reste l’endroit où l’on se « souvient des belles choses ». Je veux que cela reste des morceaux de vie, des instantanées sincères. C’est un album de souvenirs de mots et d’images. Je sais aussi que j’y tiens beaucoup, que je me suis construite avec et que je ne m’imagine pas sans ce carnet de bord en ligne. Il m’aide à rester en éveil, il aiguise ma curiosité. Il me console, m’ouvre, m’aide à aller de l’avant. C’est mon meilleur outil pour grandir et me construire (et en grande partie grâce à tous les échanges et belles rencontres qu’il génère). C’est mon doudou.
      Mais, et parce que justement le blog est ouvert et qu’on peut me lire, je ne veux pas non plus d’une réalité transformée et irréelle pour rassurer, pour dire que tout va bien, pour dire que la vie est toujours un peu parfaite. Au quotidien, je suis une personne optimiste et toute joyeuse. La beauté, les sentiments entiers, le bonheur, me fascinent. Je préfère me concentrer là dessus que sur des petits soucis. Alors, oui, pour voir le verre à moitié plein, et non non non pour le transformer en soucoupe volante.
      Alors, il s’agit juste de trouver un équilibre : se protéger, être sincère, prendre du plaisir, etc. Et puis, à force de vouloir trop lisser la réalité, on s’ennuie aussi et cela sonne faux, non ? J’ai commencé à moins écrire sur le blog à cause de ça (et si je m’ennuyais moi, je devais vous ennuyer aussi…). Ecrire un peu moins, ne pas trop me confier, avoir plusieurs degrés de lecture (parce que j’ai toujours quand même besoin d’écrire, de poser les choses pour aller de l’avant) étaient une façon de me protéger. Quand je réfléchis deux secondes aux personnes qui peuvent me lire, je trouve ça tellement dur d’écrire juste la réalité. J’ai alors toujours tendance (ou c’est juste moi ?) à vouloir lisser/rendre un peu plus joli ce qui ne l’est pas forcement, à gommer ses peurs/fragilités en me disant qu’on va me dévorer toute cru, qu’on ne peut pas être sensible ET performante à la fois, que je veux rassurer, que.
      Alors et depuis quelques mois, j’essaie, quand j’écris de lutter contre ça. De ne pas trop y penser, de renouer avec ce coté instantané, de me dire « zut » si je déçois (« au pire, je ne vais pas mourir », c’est la phrase que je me répète et qui me fait rire à chaque fois). De la sincérité, le bon angle et du partage, c’est ça un blog avant tout, non ?

      Pardon pour les mots qui partent un peu dans tous les sens, mais je pense que tu comprendras l’essentiel. <3

      Répondre
      • Oh May, j’espère que tu n’as pas pris mon commentaire comme une critique envers ce que tu partage ici sur ton blog et sur les réseaux sociaux. Ce n’était pas du tout mon intention. Je trouve ça super que tu essaies de moins lisser la/ta réalité et je comprends aussi que tu veuilles partager et nous montrer le côté positif des choses et ne garder que le meilleur.
        Bisettes

        Répondre
        • Oh, mais non, mais non, mais non. Mais du coup, je souris et je me demande si mon commentaire avait des allures de justifications maladroites (peut-être que oui, mais je me justifie à moi-même surtout en fait). Du coup, non, non, non, pas du tout (et je te connais un peu pour savoir que tu n’es pas comme ça aussi). Je voulais juste échanger sur ce sujet qui me passionne et me parle un peu trop. <3
          Passe un joli week-end, je t'embrasse bien fort !

          Répondre
    • <3
      Je crois que l'on est tellement nombreux à se mettre la pression pour avoir une vie "jolie jolie". Cela fait du bien parfois de relâcher un peu, de respirer, et de se dire que la vie, la vraie, ce n'est pas ça (ou tout au moins, pas que ça). :-)

      Répondre
  8. Je ne suis pas perfectionniste mais je comprend tes doutes, car parfois on ne sait plus trop bien quoi penser, si c’est vrai ça qui nous fait envie. Là, tout de suite, ce qui me ferait plaisir c’est partir à l’aventure dans un autre pays, sortir des sentiers battus.

    Répondre
    • Oh, la chance ! :-)
      J’adorerai arrêter de me prendre la tête sur tout et juste prend un peu de recul et respirer et vivre.
      Bon, bon, on part ? Quel pays ? (non, non, je ne m’incruste pas DU TOUT)

      Répondre
      • Quel pays ? Mais tous ! Je voudrais faire le tour du monde :) Mais le Canada, l’Australie, l’Islande, les USA et les Pays Bas semblent être un bon début :D

        Répondre
  9. Delf

    Pffff… comme ça me parle tout ce que tu relates… c’est ma réflexion du moment… apprends à pro-fi-ter du moment, la vie est là tout de suite maintenant, pas après, quand… (on aura ça, je serai ça, tu auras changé, ils auront grandis…)…
    Mais… comment on fait finalement? à priori y’a pas de recette du bonheur… j’ai appris toutefois que arrêter de se comparer aux autres, arrêter de critiquer les autres, de parler de la vie des autres, ça aide beaucoup… et puis, faire une chose à la fois, prendre le temps, lâcher prise… ce sont des petits trucs mais qui m’aident à rendre la vie légère…
    Merci de mettre des mots sur tes maux, ça aide! je prends plaisir à te lire…
    Belle journée fériée!

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    • Merci, merci pour ton petit mot.
      Oui, je crois aussi qu’il n’y a pas de recettes magiques (on s’ennuierait sinon ?). Tout le monde a sa recette à soi et ses petites failles a apprivoiser pour être bien dans sa vie. Je crois que pour moi, cela serait avant tout me détacher du regard des gens que j’aime/qui comptent et accepter, à travers leur regard, de voir que je ne suis pas parfaite et de parfois les « décevoir » (c’est aussi me répéter que s’ils m’aiment et si je suis heureuse, ils le comprendront et devraient être heureux pour moi). C’est finalement apprendre doucement à m’affirmer et à m’aimer.
      Je n’ai jamais eu ce coté critique/jalousie des autres. J’ai en revanche toujours eu une peur monstre de décevoir mes amis/papamaman/mes professeurs. J’imagine que c’est le syndrome de la bonne élève. :-)
      Je te rejoins aussi sur ce coté d’arrêter de courir et de faire une chose à la fois. Je me fais un petit planning avec deux choses à faire par jour pour le travail. J’ai l’impression de respirer et de ne pas forcement être moins productive. Respirer et prendre le temps. :-)

      Répondre
  10. C’est drôle, en lisant ton article et tous les commentaires, je remarque que nous sommes beaucoup dans cette dynamique. Celle de retrouver l’authenticité, d’apprendre à mieux s’écouter, se comprendre déjà soi pour accepter ensuite tout ce qui est extérieur. Je traverse cette phase moi aussi ! Et j’ai beaucoup aimé ton article, avec toutes des jolies vérités. Parce que c’est beau aussi l’introspection pour voir plus bleu ensuite :) Je m’attaque aux 4 accords Toltèques moi pendant ce long week-end. L’approche semble un peu la même que le livre que tu lis. On en reparle ;-)

    Répondre
    • Merci beaucoup Stéphanie. C’est drôle oui, oui. Et j’imagine aussi, un cheminement assez normal. On nous dit tellement depuis tout petit qu’on peut tout avoir, qu’on veut notre bonheur, qu’on doit faire ce que l’on aime, profiter de ce que l’on aime… que l’on vise parfois un peu trop haut sans se rendre bien compte de tous les sacrifices que cela demande (parce que avoir un super travail, une super maison, des enfants sages éveillés passionnés cultivés, des repas équilibrés, un corps sportif et harmonieux, des vacances au bout du monde folle, des passions, des amis et une famille que l’on voit régulièrement … cela demande un peu de sauter dans une course folle où on ne contrôle plus grand chose). Et à un moment, cela fait bim bam boum et on a juste envie de penser à soi. :-)
      Je note précieusement le livre. Je le lirai ensuite. Merci merci merci.

      Répondre
  11. Véronique

    Oh May, cette fois, les mots me manquent. C’est doux et difficile à la fois de se chercher, de se trouver, de faire son chemin de manière « autonome » sans trop dépendre du regard ou de l’approbation des autres. Et puis souvent, toutes ces choses-là s’inventent dans notre petite tête qui tend à compliquer… Bonne continuation !

    Répondre
    • Merci beaucoup Véronique. Oui, c’est beau, c’est passionnant, c’est dingue. Ca emporte tout sur son passage et cela fait parfois quelques bleus… mais, je crois aussi que c’est ça qui rend la vie aussi dingue et belle (je m’ennuierai beaucoup s’il se passait plein de petites choses dans ma tête je crois en fait).
      A très vite et merci pour ton mot !

      Répondre
  12. J’ai lu ton article dans l’avion en revenant de voyage où j’ai par moment eu l’impression de passer à côté : à vouloir trop bien faire, à « stresser » ma famille et mon entourage pour faire (encore) comme ce que je lis parfois sur les blog….
    plus largement je me suis rendu qu’il fallait que je me déleste un peu de cet esprit de compétition et de comparaison…..je médite encore ton article.
    Merci pour tes mots

    Répondre
    • <3
      Oh, Nat, prends ton temps alors. L'été est fait pour ça. Pour ralentir, pour prendre du temps pour soi, pour se poser des questions et prendre le temps de trouver les réponses sans se précipiter (et en se laissant ce temps-là surtout).
      Je t'embrasse bien fort.

      Répondre
  13. Moi je fais partie de ces optimistes de nature qui trouve les gens gentils et beaux, je ne rêve que de petites choses, je ne ressens pas vraiment la pression ni au travail, ni avec les miens… Je n’arrête jamais, je suis boulimique du bonheur et ça me va bien, mais finalement mon optimisme et mon univers de bisounours dérangent… Je ne colle pas à cette logique, aux magazines, à la performance, à la perfection souhaitée en tout et par tous. Je suis heureuse (enfin presqu etoujours ;-) mais ça semble « anormal » alors finalement tu vois, quel que soit le regard qu’on porte sur l ebonheur l’essentiel est à mon sen sd’être en accord avec soi-même ! Merci pout ta réflexion

    Répondre
    • Oh, j’en discutais avec une amie de ce bonheur qui dérange et qui bouscule, qui fait que c’est pas normal, que l’on devrait s’inquiéter, que l’on devrait quand même être un peu triste ou ronchonner, que parfois dans les repas, on se retrouve à être celle qui n’a rien à raconter, à dire de négatif parce que les sujets tournent un peu trop à ce qui ne va pas et que l’on regarde un peu trop ce qui va nous (ou alors que l’on le garde pour soi, parce que c’est quand même mieux de partager le positif), ou que l’on se dit que tout ça, en vrai, c’est pas bien grave.
      Et, je comprends bien ton ressenti, et la force qu’il faut pour passer parfois au dessus (surtout quand c’est les personnes proches qui nous jugent inconscients ou « dans notre monde » ou de bisounours).
      Mais, mais, il est là quand même là le bonheur, non ? <3

      Répondre
  14. Esty

    Bonsoir May,
    Ça faisait longtemps que je ne t’avais pas lu, et pour un retour c’est du retour! Australie et touche de féminisme: c’est avec le cœur que j’applaudis (mais oui c’est possible ;-) ) (ah oui c’est beau l’ile continent, merci de me l’avoir rappelé).
    Je lisais un article des glorieuses dernièrement, qui (m’a fait du bien, et de un) fait écho à tes propos. Bonnes lectures à toi et peut être celles qui passeront par là : C’est quand les vacances ? http://lesglorieuses.fr/burn-out/
    La fin du mythe de la perfection http://lesglorieuses.fr/fin-mythe-de-perfection/
    et surtout on R E S P I R E
    :-D

    Répondre
    • Oh, merci pour ton mot et pour les liens. Je ne connaissais pas du tout ce site/blog, et il semble un peu parfait.
      Merci, merci, merci. Cela va être ma lecture de l’été. <3
      Et pour le reste aussi (on s'habitude un jour à recevoir autant de bienveillance et de gentillesse ? J'espère pas en fait)(merci).

      Répondre
  15. Merci pour ce joli texte que l’on devrait relire chaque jour pour se souvenir que nous sommes tous.tes humain.es.
    J’ai parfois un peu peur sur mon blog d’avoir trop d’injonctions au bonheur, de mal m’exprimer par rapport à cela, surtout que moi-même, je ne suis pas la perfection incarnée quant au bonheur.
    J’ai entendu parler du Syndrome du bien-être sur Twitter et il est sur ma liste de lecture. Il a effectivement l’air très intéressant.
    Bonne journée.

    Répondre
    • C’est marrant (enfin façon de parler, hein) de partager cette peur. Je vois que l’on est assez nombreuses dans ce cas finalement, et pourtant à s’y soumettre quand même plus ou moins. L’essentiel est, je pense, d’avoir déjà cette prise de conscience et que le blog reste une mise en scène de soi à travers un certain angle choisi.
      J’ai fini le livre au bord de la mer. Ce sont finalement les premières pages qui m’ont le plus marquée. Quand tu l’auras lu, tu me diras ce que tu penses ?

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      • Merci pour ta réponse ! Je ne pense pas le lire avant la fin de l’année mais promis, je reviendrai te donner mon avis :)

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  16. Pour moi ça sera du mojitos tard la nuit avec les copines
    J’adore être avec mes copines, voyager avec eux et faire les folles
    nager au petit matin et dormir à m^me le sable
    Vivement les vacances

    Répondre
  17. Bonjour May !
    Je suis ton blog depuis quelques années maintenant, et cela faisait quelque temps que je m’étais déconnectée du web pour mieux y revenir, d’une différente manière aujourd’hui, et je vois que ton blog est toujours là, avec ces chouettes articles comme tu sais bien le faire, avec ces mots que j’appréciais déjà, alors merci de partager tes pensées, ta vision des choses, et pour en revenir à ton article, je ne connais pas ce livre À courir vers mon risque mais je pense qu’il peut m’intéresser, alors je vais aller voir ça…! :) En tous les cas je comprends cette sensation de devoir toujours faire plus, mieux, et toujours plus, cette sorte de pression, que justement les réseaux et les médias sociaux notamment peuvent renforcer, où l’on met en scène une partie de soi finalement, et qui ne reflète qu’une partie de la réalité. L’idéal de perfection… mais la perfection n’existe pas, faire sa vie, mener ses projets, ceux qui nous tiennent à coeur, vivre en harmonie avec soi-même, savoir s’écouter aussi, et s’entourer, partager avec ses proches, ses amis, sa famille, se réaliser, essayer, se lancer, se tromper, mais toujours avancer, et être dans la vie, c’est ça qui est chouette, sacré chance… alors continuons, non ?! :)

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    • Oui, continuons !
      Ton mot me fait tout chaud au coeur. C’est fou de me dire qu’il y a des personnes qui me lisent depuis « quelques années ». Je trouve ça tellement dingo quand j’y pense. Merci pour ton mot et bon retour sur le web. Les petits pauses font toujours un bien fou. : )

      Répondre
  18. Cela fait quelques temps que j’ai une envie irrésistible d’écrire. Il faut que quelque chose sorte de là-dedans j’ai l’impression. Alors j’ai décidé de créer un blog pour partager mon univers. En réalité avant tout j’avais juste envie de pouvoir m’exprimer.. Et qui sait, peut -être que quelqu’un, un jour viendra me rendre visite et prendra le temps de partager son expérience avec moi..
    En tout cas, si je prends le temps de raconter tout ce blabla, ce n’est pas pour me faire un tant soit peu de pub, j’aime simplement beaucoup la douceur et la sincérité qui se dégagent de tes écrits. C’est exactement l’atmosphère que j’apprécie. Merci pour ces beaux articles, je continue ma lecture..

    Agatha

    Répondre

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