Et toi, tu voyages comment ?


 

La veille, j’avais regardé sur Google les choses à voir à Malte. J’avais tapé « les dix choses à voir à Malte« , ou peut-être « les dix lieux à visiter à Malte« . Cela faisait déjà quelques jours que l’on était arrivées sur l’île et que l’on semblait avoir convenu, dans un pacte tacite, que le soleil serait notre boussole.

A notre arrivée, on avait passé quelques nuits à Senglea avant de rejoindre Sliema de l’autre coté du port. On avait été frappée par le contraste de ces deux villes séparées de quelques kilomètres. On avait aimé le calme et l’architecture de Senglea et on s’était laissées rapidement emporter par l’effervescence de Sliema.

On avait marché, ouvert les yeux. On avait vu des bateaux colorés et découvert des jardins cachés. Mangé des pâtes qui sentaient bon le Sicile et trinqué au soleil, face au port. On s’était étonnées de la lumière de Malte et de son architecture baroque. On avait dit, répété, son calme et sa beauté.
 
 


 
Ce jour-là, on venait d’arriver à la Valette, la capitale de Malte où on avait décidé de poser nos sacs jusqu’à la fin de notre séjour. Cela semblait le point de départ parfait pour découvrir le reste de l’île. La station de bus centrale se situe à la Valette. On avait loué un appartement dans une maison typique maltaise qui donnait sur le port. En poussant la porte de la chambre, on s’était émerveillées. Son balcon, ses briques et sa hauteur de plafond qui lui donnait des airs de château.

POn avait passé la reste de la journée à découvrir le centre de la ville et à s’émerveiller des couleurs incroyables du ciel. Après le diner, j’ai cherché pour la première fois depuis notre arrivée les choses à s’émerveiller-découvrir-vivre à Malte.

Sur le moleskine, j’ai gribouillé des noms de villes et quelques horaires de bus. Cela a duré cinq minutes, peut-être dix avant que je m’endorme le sourire aux lèvres.

 
 


 

Le matin, on a pris le bus pour Marsaxlokk. Marsaxlokk est un village de pécheurs au sud de Malte, connu aussi pour son marché du dimanche. Je l’avais choisi en regardant les images sur Google et parce que j’avais trouvé les photographies « jolies« . L’idée me faisait sourire.

Alors, j’avais quelques images et couleurs en tête et l’assurance que la ville serait jolie. On est arrivées en début de matinée et on a découvert le marché qui donne sur le port. On a visité la petite ville. On a flâné. On a marché, ouvert les yeux. Je me suis étonnée des couleurs des portes des immeubles et du silence dès que l’on s’éloigne du port. Un peu plus tard, on a pris un minuscule bateau pour visiter la baie, et découvrir St. Peter’s Pool. St. Peter’s Pool est une piscine naturelle à quelques kilomètres. On y vient pour se baigner et profiter de l’eau turquoise.

Quand on est rentrées à Marsaxlokk, c’était un peu plus de midi. Alors, forcement, on a déjeuné sur le port. Forcement, on a commandé du poisson frais. Cela sentait bon l’air iodé et les vacances. Manger sur le port fait partie des choses qui rend, à coup sûr, des vacances à la mer un peu plus heureuse.

 
 


 

Alors, voilà, c’était une belle journée à l’image ce voyage. Gorgée de soleil, surprenante et inspirante.

A Malte, on avait seulement réservé la première nuit d’hôtel quelques heures avant de prendre l’avion à Senglea, un village assez proche de l’aéroport et en bord de mer. On avait ensuite rien anticipé, rien programmé. On voulait se laisser le temps : le temps de flâner et d’aller là où notre cœur et nos pas nous guideraient.

On s’est laissé guider au fil des jours et de nos envies. Quand je pars, l’essentiel reste toujours de trouver l’équilibre entre mon travail – j’y consacre généralement mes matinées et une partie de mes soirées  – et le voyage. C’est la seule chose, disons, que j’essaie de planifier. On est restées une semaine à Malte. L’ile est petite et vous pourrez bien sûr faire beaucoup plus de choses en condensant.

De mon coté, je sais qu’une grande partie du voyage est intérieure et que j’ai besoin de temps pour apprivoiser les lieux. J’aime découvrir une ville avec lenteur. J’aime les surprises et suivre mon intuition. Je n’aime pas courir. J’ai besoin de me créer rapidement des repères. A Toulouse ou en voyages, j’aime travailler à la terrasse d’un café, me perdre dans le centre-ville ou encore lire un livre au soleil.

Cette façon de voyager me permet aussi de gagner du temps – je n’ai rien à organiser ou préparer, et je peux partir sur un coup de tête – et d’éviter de stresser. Comme je ne projette rien – ou très peu – sur la destination, je me sens plus libre. Je n’ai aucun programme à suivre ou de choses à absolument faire. Et alors j’accueille toutes les rencontres et les surprises avec un réel enthousiasme.

Avant de partir à Malte, j’avais des tonnes d’images et de couleurs de l’île dans la tête. J’en suis repartie avec bien sûr ces images-là, et avec, en plus, un grand sourire et une énergie retrouvée.

 

 

 

Et vous, vous voyez comment ?

 
 

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C'est promis

Vos commentaires
sont des petites douceurs
Mille mercis à vous

  1. ça à l’air d’être très joli Malte, l’Italie ( même si ça ne fait pas parti de l’Italie, c’est quand même à coté ) est bizarrement un pays qui ne m’attire pas tant que ça, je ne sais pas pourquoi même si je sais que les paysages sont magnifiques !
    Bisou ma belle

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  2. Je garde un merveilleux souvenir de Malte, cette eau, cette atmosphère, ce bleu délicieux. Tes photos, comme toujours, nous offrent une belle parenthèse pleine de douceur de vivre et de bonheur.
    Belle semaine chère May!

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  3. Moi je planifie beaucoup en amont avant de partir en vacances, mais ton billet me donne envie de changer d’approche et de laisser plus de place à l’imprévu et à l’instinct! Merci May et gros bisous ;)

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  4. Vraiment cool cet article ! j’étais à Malte l’an dernier, c’est sublime !! Sinon j’aime bien voyager seul :)

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